Dominique

Origines

La Dominique, comme la plupart des îles des Petites Antilles, a été convoitée par les Français autant que par les Anglais pendant l’essentiel de la période coloniale. Les Français commencent à y passer dès 1642 et s’y établissent progressivement. En 1727 ils prennent le contrôle officiel de l’île. En 1761 c’est au tour des Anglais de la saisir avant que les Français la leur cèdent par Traité en 1763. Elle est reprise en 1778 par les Français qui ne la gardent que cinq ans, jusqu’en 1783.

Danse sociale par excellence, à la Dominique le bèlè exprime et renforce les liens entre les membres d’une communauté, d’un lakou ou d’un quartier. En effet dans sa forme traditionnelle, les participants forment un cercle dont un cadran est occupé par le tambour et les chanteurs. Un couple se détache de ce cercle pour venir danser en son centre sous les encouragements de la foule. Parfois d’autres couples rejoignent le premier, alors le tanbouyé suivra le meilleur couple en piste. Le Bèlè de la Dominique se décline en trois types principaux ; le bèlè pitché, le bèlè soté et le bèlè djouba.

Le bèlè traditionnel est un événement informel pour lequel les hommes portent un pantalon ou un short avec ou sans chemise. Les femmes portent un jupon par-dessous leur robe ou leur jupe qui doit couvrir les genoux et être assez ample pour ne pas gêner les mouvements de la danse. Ces mouvements ne doivent pas être révélateurs ou impudiques. Quand il est dansé sur scène, les femmes portent la jupe longue traditionnelle et les hommes une chemise. Les danseurs sont toujours pieds-nus.